2 minutes avec Boris Worm
Division des communications du CRSNG
1:34
le 13 septembre 2011
Le chercheur de la Dalhousie University, Boris Worm, combine l'océanographie et la biologie marine pour brosser un tableau plus complet de ce qui se passe sous les vagues. Des données détaillées sur l'état des océans permettent de mieux gérer les pêches, ce qui est bénéfique pour l'environnement, l'économie et l'ensemble de la société.
Boris Worm : |
Mon programme de recherche porte entièrement sur les océans et le lien que nous avons avec ceux-ci : l'effet de nos activités sur les océans et la conséquence et la signification de ces changements pour la société. Je m'intéresse particulièrement aux répercussions de la pêche et de plus en plus aux effets du changement climatique et à leur interaction. Une pêcherie surexploitée est-elle plus vulnérable au changement climatique? Quelles sont les répercussions sur la durabilité des pêches? Quelles mesures de gestion des océans favorisent la durabilité? Je crois que l'effet le plus important de mes travaux est qu'ils contribuent à changer la perception que nous avons des océans. Nous pensions que les océans étaient si vastes et si profonds que nos activités n'auraient jamais de répercussions à l'échelle mondiale. Mais mes travaux et ceux d'autres chercheurs ont montré que ce n'est pas le cas : nous sommes de fait en train de transformer les océans à l'échelle planétaire. Aucune zone océanique n'est désormais à l'abri des activités humaines, et nous devons en connaître les conséquences. Nous devons y réfléchir très sérieusement afin de préparer l'avenir en adoptant des solutions de gestion axées sur la durabilité qui tiennent compte de ces répercussions. |
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